NOTRE HISTOIRE
L’Association les Maisons de la Dignité a été créée en octobre 2017. Cette association voit le jour suite à la rencontre d’une infirmière avec un homme sans-abri dans le dix-septième arrondissement de Paris.
Fatima Medjahed, à l’origine de la création de l’association a choisi, en raison de son métier d’infirmière, de centrer son attention sur la souffrance d’autrui ; elle s’est investie corps et âme pour aider ceux qui n’ont plus rien.
Elle est active depuis six ans dans les rues de Paris, lorsqu’elle rencontre par hasard Gabriel Rabahi lors d’une maraude dans le Parc de Batignolles, en 2008.
C’est un homme de 33 ans qui a tout perdu suite à une séparation et un conflit familial, il s’est alors retrouvé à la rue. L’infirmière et le jeune sans domicile fixe se sont alors liés d’amitié. Il portait dans son cœur une envie profonde de s’impliquer, à son échelle, dans le projet de Fatima. Il devient alors bénévole à ses côtés. Ces bonnes actions lui ont permis de retrouver une part de sa dignité perdue et d’aider de nombreuses personnes se retrouvant dans la même situation que lui.
Cependant, en dehors du fait qu’il vivait sans toit, il a longtemps livré un combat acharné contre l’alcoolisme. Il avait la possibilité d'effectuer un sevrage d’alcool dans la ville de Tours, cependant sa requête fut refusée. Son médecin ne lui fournit aucune raison à ce refus, Gabriel et Fatima se retrouvent impuissants face à cet échec.
Gabriel perd alors espoir, il ne se sent plus humain suite aux nombreuses épreuves auxquelles il est confronté : il appelle un soir Fatima en pleurant, en lui disant : “ Je sais que je ne vais plus pouvoir m’en sortir maintenant, c’est fini pour moi ! ”Cette nuit-là Fatima a fait un rêve : un terrain peuplé d’une dizaine de logements individuels et d’un bâtiment central. Sur la devanture, on pouvait lire “ Les Maisons de la Dignité ”.
Gabriel décéda dans la rue quelques semaines plus tard et Fatima n’a jamais oublié ce rêve. Elle promit à Gabriel de le réaliser afin d’aider ceux qui comme lui auront le projet de s’en sortir.